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HISTORIQUE

Au cours de cette croisière commentée sur le Doubs à bord de confortables bateaux-promenades, découvrez le spectacle grandiose et impressionnant de la nature. Glissant paisiblement au fil de l’eau, vous apprécierez, en toute sécurité, l’exceptionnelle beauté des hautes falaises abruptes et sauvages. Inaccessible par la route, ce décor vous laissera un souvenir inoubliable.

Une escale au Saut du Doubs vous permettra d’accéder aux belvédères qui dominent l’impétueuse chute du Saut du Doubs. Nos bateaux assurent depuis Villers-Le-Lac un très grand nombre de départs avec une flotte importante spécialement aménagée pour la promenade ou la restauration.

Historique des visites en bateau au Saut du Doubs


Le terme bateau-mouche (au pluriel bateaux-mouches) existait au xixème siècle pour désigner des embarcations qui n’avaient qu’un but utilitaire, et ne servaient qu’au transport de marchandises et éventuellement de passagers d’un lieu vers un autre sur divers fleuves et canaux.  Ces embarcations n’avaient jamais été utilisées dans un cadre touristique.

D’origine lyonnaise, les « Bateaux-Mouches ® » ont été exportés à Paris en 1867 à l’occasion de l’Exposition Universelle. Construits par les chantiers lyonnais situés dans le quartier de « La Mouche » à Gerland, ces bateaux ont regagné la capitale en naviguant sur la Saône et les canaux intérieurs. En France, la dénomination «Bateaux Mouches» est une marque déposée. » (source Wikipédia).

Au siècle dernier, le site majestueux du Saut du Doubs se visitait déjà à bord de grandes barques plates accueillant une quarantaine de passagers sur deux bancs parallèles. En 1880, le premier bateau à aube est mis en service par l’Hôtel de France, son moteur à vapeur fonctionnait au bois. Ce bateau s’appelait “Lac ou Villers”, de l’ancien nom du village de Villers-le-Lac.

Le Saut du Doubs et ses bassins décrits par un célèbre écrivain


Bernard Clavel, célèbre écrivain français (1923-2010), parle du Saut du Doubs : « Je crois fermement que la Vouivre, la vraie, celle de Marcel Aymé est née au Saut du Doubs. Tant de beauté sauvage et de mystères, tant de poésie dormant dans les eaux sombres ne peuvent venir que d’elle. Belle comme une déesse, elle se cache dans les profondeurs. Durant l’hiver, prisonière des glaces, c’est elle qu’on entend hurler avec les loups. »

Une patinoire insolite sur le lac de Challexon


Chaque hiver, le Doubs gèle et transforme le lac de Chaillexon en une patinoire naturelle. La température avoisine parfois les – 30°C et la couche de glace peut atteindre à certains endroits les 60 cm d’épaisseur.

Il n’est pas rare de voir, certains jours d’hiver, des milliers de personnes se promener ou patiner sur la glace, ainsi que des buvettes et des vendeurs de marrons chauds.

La glace permet également aux bûcherons d’aller en tracteur débarder les bois environnants, inaccessibles d’une autre manière.

La contrebande sur site du Saut du Doubs


Le Doubs faisant office de frontière naturelle, tous les stratagèmes étaient bons pour passer la frontière incognito à l’époque où les produits suisses étaient très avantageux (tabac, café, sucre, pétrole, huile).

Lors de la dernière guerre, c’était également un lieu de passage idéal pour tous ceux qui voulaient rejoindre la Suisse.

Le haut-lieu de plongeons


Dès 1935, Froideveaux et Girard plongèrent ensemble d’une hauteur de 35 mètres.
En 1936, Girard battit ici, le record du monde de plongeon de haut vol sur tremplin avec un saut de 40 mètres.

Du haut du rocher de la table d’Hercule, en 1950, l’abbé Simon plongea de 35 mètres. Son plongeon dura 3 secondes et sa vitesse d’arrivée dans l’eau était de 98 km/h.
En 1987, âgé de 75 ans, il plongea à nouveau d’une hauteur de 15 mètres.

En 1960, Froideveaux sauta depuis un hélicopter d’une hauteur de 40 mètres. Il se tua l’année suivante dans le port de Marseille en voulant renouveler son exploit.

Enfin en 1987, Olivier Favre battit le record du monde de plongeon de haut vol en sautant d’une hauteur de 54 mètres, et sachez que de cette hauteur, la vitesse d’arrivée dans l’eau est de 117 km/h !